"Toi ma vieille rue
Enfouie, perdue
Dans la ville immense
Toi dont les oiseaux
S'abreuvent à l'eau
Bonne du silence
Toi qui apparais
Tout comme un secret
Qui soudain se livre
En taisant ta peine
D'une avenue vaine
Que l'acier enivre
Toi riche en moineaux
En arbres et en eau
Dans tes flaques pâles
Revanche jaillie
De la terre qui
Frappe sous les dalles
Tu as pour les vieux
Pour les malheureux
Qui te cherchent, trouvent
L'appui d'un tronc gris
Et le lait d'oubli
De la bonne louve
J'entre en toi
Tremblant de joie
Retrouvant l'âme de ma terre
Calle Santa Rita
Y'a un petit bois
Qui pousse sous ta pierre
Enfouie, perdue
Dans la ville immense
Toi dont les oiseaux
S'abreuvent à l'eau
Bonne du silence
Toi qui apparais
Tout comme un secret
Qui soudain se livre
En taisant ta peine
D'une avenue vaine
Que l'acier enivre
Toi riche en moineaux
En arbres et en eau
Dans tes flaques pâles
Revanche jaillie
De la terre qui
Frappe sous les dalles
Tu as pour les vieux
Pour les malheureux
Qui te cherchent, trouvent
L'appui d'un tronc gris
Et le lait d'oubli
De la bonne louve
J'entre en toi
Tremblant de joie
Retrouvant l'âme de ma terre
Calle Santa Rita
Y'a un petit bois
Qui pousse sous ta pierre
Si je meurs un jour,
J'aimerais mieux pour
Que ce soit sans peine,
Qu'on me mette là
Calle Santa Rita
La digue dondaine "
J'aimerais mieux pour
Que ce soit sans peine,
Qu'on me mette là
Calle Santa Rita
La digue dondaine "
Marie Laforêt, renaissance 1993
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