vendredi 31 décembre 2010

Le plaisir de la souffrance...avec mes meilleurs voeux!

Alors qu'à l'époque je m'étonnais de voir des amis se maintenir volontairement dans la souffrance physique ou psychologique (dépression, idées noires, violence conjugale, violence au travail..) alors que je voyais si clairement qu'un soulagement rapide était à portée de main, il (jjf) me révéla cette étonnante vérité:
"Mais, alors que quelqu’un souffre dans sa chair et que passe un quidam qui lui propose quelques granules alors qu’un autre lui propose de la chirurgie...
A ton avis, lequel des deux « valorise » le mieux sa grande souffrance...
Quand il y a le choix entre du simple et du compliqué, comment le choix se fait-il régulièrement ? (« pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué... », non ?)

Il me semble que x doit avoir le sentiment que sa « souffrance » est mieux prise en compte par la violence/intensité de l’acte chirurgical. Et puis comme cela il n’est responsable de rien dans ce qui arrive, bien sûr... non ?
Quand il y a le choix, c’est bien sûr le pire qui est habituellement « choisi »...
Banal, non ?
C’est comme cela depuis le « péché originel »... ce me semble... Plus c’est gros, plus c’est tordu, mieux ça passe...

Et de cela avoir de la gratitude, être dans la louange et la bénédiction... car c’est aussi le signe de la « liberté » de la plus belle et la plus aboutie des créations divines..., « liberté » de pouvoir faire n’importe quoi et, à la toute fin des fins, être encore accueilli par une fête organisée par le Père...

Par quelles belles « expériences » x se prépare-t-il à passer ?... non ?
Sûr, pour l’instant, il ne sait pas... mais il va découvrir... en payant de sa personne..."

Bien sûr, je n'y avais pas songé ...

Péché originel, oui,  toute puissance de l'égo magnifié par tout, y compris par la souffrance.

Si je lui demandais pourquoi les gens  qui souffrent ne faisaient rien d'efficace pour changer et au contraire, trouvaient mille excuses, mille trouvailles pour se maintenir dans la même situation et pourquoi ils  persistaient à se servir  seulement de béquilles (médicaments, méthodes psychologiques diverses ) dont l'inefficacité réelle et concrète sautait aux yeux , il (jjf) me répondit :
"ainsi donc la variété du monde...

S’imaginer et raconter urbi et orbi via un blog (les voisins doivent en avoir un peu assez), que la solution est à l’extérieur de nous... une « facilité » qu’on s’offre chacun à un moment où à un autre, ce me semble, non ?
Pour ma part, je « sais » que dans la vie des gens, ce qui se passe et est choisi est toujours « la moins mauvaise solution », du point de vue bien sûr de la personne.
Et puis, faire le choix de « victime », c’est un attrape nigaud qui fonctionne toujours bien. Il y a toujours alentours une « bonne âme » pour foncer dans le panneau, et venir entretenir le jeu « infernal ».
Laisser chacun donc « être » et « expérimenter »... Il est habituel et régulier que lorsqu’on en a assez, alors on change... et passe à autre chose...
La vie qui va s’occupe très bien de le faire d’ailleurs...
Pas bien compliqué, ce me semble... sourires
Et donc louange, gratitude et bénédiction pour cela aussi...











Je sais que certains seront choqués par ces propos et pourtant ces phrases furent des cadeaux merveilleux qui me permirent et me permettent souvent encore d'avancer (joyeusement)


C'est pourquoi, je les offre comme cadeau de fin d'année et en guise de "meilleurs voeux" à ceux et celles qui me lisent pour l'année nouvelle qui s'annonce...






Je remercie celui qui me les a données, que ma gratitude et ma bénédiction l'accompagne là où il est.







mercredi 29 décembre 2010

Carmen et la solidité

"Elle me dit que j'avais l'air solide (psychologiquement) et que cela se sentait.
Je ne pense pas pourtant qu'elle mesurait à quel point je le suis.
Rien de ce qui contrarie les gens autour de moi ne réussit à m'affecter. 
J'ai appris à pouvoir compter sur moi en toute occasion . 
J'ai une confiance totale en ce que m'apporte l'univers car je sais que tout concourt au perfectionnement de mon âme.
Je suis le maître de ma pensée et j'ai perdu mon ego.
Et puis surtout, j'ai perdu la peur ultime, la peur de la mort"
Les mémoires de Carmen Pandera, extrait.

Carmen et l'univers

"Pendant des jours et des semaines, j'ai demandé à l'univers de m'apporter un homme qui me convienne.

C'était une prière oui  mais pas à Dieu...Comment vous dire que je ne crois plus en Dieu mais que je crois en ce principe créateur infini et omniprésent dont je fais intégralement partie et que j'appelle l'univers.

Donc, je lui demandais un homme . Je ne mettais pas de mots sur cet homme. Je ne lui donnais ni âge, ni physique ni qualité ni défaut. Je demandais seulement qu'il me soit parfaitement adapté et qu'il vienne à moi.


Je le demandais chaque matin, chaque soir et je ne doutais pas qu'il vienne. 

Aujourd'hui il est là et personne au monde ne pourrait me convenir mieux que lui. Il est la moitié de mon âme, le côté pile de mon côté face.

Désormais, j'ai perdu toute crainte . 

Comment craindre quoi que ce soit quand on sait qu'il suffit de faire confiance à l'univers ?  "
Les mémoires de Carmen Pandera, extrait.

La tendresse, c’est un corps qu’on étreint au matin au réveil

mardi 28 décembre 2010

création

"L'imagination fabrique le réel, Françoise Sagan en est convaincue. Elle le note, quarante an après sa rencontre avec Guy Schoeller, dans Derrière l'épaule, où elle récapitule la longue suite de coïncidences qui ont jalonné son existence: "La vie et la littérature commencèrent à se confondre".
Marie Dominique Lelièvre, Sagan à toute allure.

Où est la morale?

Si mi la ré sol do fa

Ecrire

Je n'ai jamais écrit pour faire joli.
J'ai écrit parce que ça me soignait et que ça m'apaisait .
Maintenant, je ne sais plus écrire

lundi 27 décembre 2010

Libertat

La vraie liberté, ce n'est pas d'être libre de penser, c'est  la faculté de demeurer libre face à sa propre pensée.
Toute pensée (surtout si elle est négative) peut être laissée, abandonnée...Elle passe alors, sans laisser de trace.

dimanche 19 décembre 2010

Quand je pense....

Qu'on nous bassine avec le réchauffement climatique !
Alors soit on nous raconte des carabistouilles
Soit le Gulf Stream s'est arrêté... 
En tout cas, pour aller chercher les pistolets, ce dimanche matin
Il fallait être l'heureux propriétaire de chiens de traineaux!
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lundi 13 décembre 2010

Maouse

Depuis de nombreuses années
Il était le compagnon de ma petite soeur
C'était le plus gentil des chiens
S'il existe un paradis des chiens
Il y est allé tout droit aujourd'hui
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dimanche 12 décembre 2010

Alors, souris




" Alors moi, Carmen, j'imagine que je suis morte et que j'arrive devant Dieu.
Il me dit : "C'était comment sur terre?"
"-C'était long sans Toi"
"- Qui as tu aimé ?"
"- J'ai aimé V. toute ma vie mais il a souri et il est parti . J'ai aimé Y longtemps, longtemps mais il m'a dit que je devais aller voir un psy . J'ai aimé J.C. mais il n'avait pas de place pour moi. J'ai aimé A mais il était fou de lui-même.
Alors j'ai aimé celui qui m'aimait en t'attendant Toi.."
"Carmen, tous les amours sur terre ne mènent qu'à Moi"
"Oui, c'est pour ça que tu nous as créés parce qu'il te fallait quelqu'un pour T'aimer"
"Repose toi Carmen, tu oublieras..."

Les mémoires de Carmen Pandera , extrait.

Les mémoires de Carmen Pandera



"A 18 ans, nous nous étions regardés sans nous parler.
A 45 ans, nous nous étions parlés sans nous regarder"

vendredi 10 décembre 2010

Jean Bouchart d'Orval

Selon lui, il existe une façon simple de se tourner vers le Simple. L'accent n'est donc pas mis sur l'apprentissage de techniques, sur ce qui se réfère à un devenir, ni sur tout ce qui nous fait dormir et rêver davantage. Toute démarche qui propose de s’intéresser à autre chose que ce qui est là présentement dans sa vie est un ajournement. Il n'y a qu'à porter un regard honnête et persistant sur ce qui est là dans l'instant même et ce regard se retrouve bientôt saisi par le vent de la silencieuse paix. Dépouillée de nos histoires, qui se réfèrent toutes à ce que nous ne sommes pas, c’est-à-dire à une image, à un quelconque soi-même, la réalité apparaît telle qu’elle est : profondément joyeuse.
C’est au moment où nous demeurons sans programme et n’entretenons plus d’opinions sur ce que nous percevons et faisons qu'une joie sans compromis commence à vraiment donner le ton: comment nous sommes se met à refléter ce que nous sommes. La vie phénoménale n’est alors plus que ce qu’elle a toujours été au fond: une actualisation des possibilités de la joie.
L'irruption de la lumière dans notre vie ne peut être le résultat d’une stratégie délibérée, qui ne serait qu’une autre forme d'encombrement, de prétention et d’agitation pour perpétuer ce que nous ne sommes pas. Toute velléité de devenir quoi que ce soit, y compris quelqu’un de libre, ne fait qu’ajouter des raffinements de misère à notre vie. Rien à atteindre, rien à devenir, aucun obstacle à vaincre, seulement des occasions de beauté. Ni idéal à suivre, ni comportement à adopter, ni technique à pratiquer, ni leader à imiter, ni organisation à laquelle se joindre afin de devenir « éveillé » ou « réalisé ». Dieu nous garde de cette indigence spirituelle ! Quel chemin emprunter pour aller de chez soi à chez soi ? Quelle technique pourrait nous emmener à l’étonnement ?
Seul un regard humble et honnête peut nous sauver de la bêtise et de la souffrance que nous nous infligeons nous-même. Rien n'est le contraire de la joie et de la tranquillité profondes : à partir de cette évidence, aucun des changements de la vie n'est problématique. Dans cette éclaircie, les énergies jusque là gaspillées se libèrent : nous vivons alors avec passion, mais sans calculs inquiets.

Casser les murs

mercredi 8 décembre 2010

Jacques Lusseyran

"Et la lumière fût"


Il n'est pas besoin pour un être qui s'éveille d'être sur terre trop longtemps.
Jacques Lusseyran est mort à 47 ans dans un accident de voiture .

Rien à résoudre

"Dans la vie, il n'y a rien à résoudre, aucune situation...
Si on regarde bien, dans la vie, on n'a fait que ça; résoudre des situations.
Et alors ? Ça va mieux ? Non .
C'est parce qu'il n'y a rien à résoudre."
Jean Bouchart d'Orval

Adjectif

"Fâchée, enragée, vexée, dépitée, infiniment triste, déçue, blessée...."
Je cherchais l'adjectif qui vibrerait en moi et pourrait apaiser le mal-être de cette rencontre. 
Sans le connaître, j'avais pourtant été séduite dès le premier abord par tant d'intelligence et de sensibilité.
Je ne sais si je l'aimais d'amour ou d'amitié mais je l'aimais tout de suite, totalement, profondément comme j'aime toujours.
Hélas, instable, impermanent , dépressif, faible, centré sur lui-même , il s'avéra incapable d'établir une vraie relation avec moi.
Longtemps, je demeurais aveugle, espérant toujours, croyant  en ses mots car il me parlait parfois d'amitié. 
Je mis du temps (trop de temps) à comprendre qu'il ne cherchait qu'à être l'ami de lui-même et que je comptais pour rien dans cette obsession.
La blessure qu'il m'infligeait n'était pas anodine  et elle m'en rappelait d'autres . 
Ce n'était pas la première fois que j'étais victime de cette sorte d' homme qui peut jouer au chat et à la souris avec le cœur d'une femme.
J'étais de celle qui donne sans recevoir.

Aujourd'hui, je sais que je dois guérir de cela précisément.
Les portes de mon cœur ne doivent pas être ouvertes aux joueurs.
Je ne sais pas comment m'y prendre et je cherche l'adjectif qui pointera du doigt l'émotion dont je dois me défaire; fâchée, enragée, vexée, dépitée, infiniment triste, déçue, blessée...."
Les mémoires de Carmen Pandera , extrait.



Le courage et l’intelligence

J’aime cet homme qui à 76 ans, a encore ce courage de prendre la plume et la guitare pour dénoncer la sottise humaine

mardi 7 décembre 2010

Vouvoiement

"Pendant longtemps, pour une raison obscure, il me refusa l'amitié du " tu" et le "vous" qu'il m'imposait, griffait mon âme jusqu'aux larmes. 
Mais très progressivement, les choses changèrent ,et un jour, il me gratifia d'un "tu" sans en donner d'explications (il avait horreur des explications). 
Je crois que c'était trop tard.
J'avais été blessée et ce "tu", devenu difficile pour moi, avait un goût amer.
Aujourd'hui, je l'ai relégué au fond d'un tableau gris et mon âme, qui le tient à distance, l'appelle "Monsieur" et le traite de "vous". "
Les mémoires de Carmen Pandera .

samedi 4 décembre 2010

Chauffe, chauffe Marcel, on en a bien besoin...il n'arrête pas de neiger

Quatre vingt quinze pour cent - Brassens

Pour gagner des sous, bon sang, comment fait-on ?

"C’est en forgeant qu’on devient forgeron
C’est en massant que l’on devient maçon
En polissant qu’on devient polisson

Mais pour gagner des sous

C’est en bûchant qu’on devient bûcheron
En relatant qu’on devient relation
C’est à cent ans qu’on devient moribond

Mais pour gagner des sous,

Les gens disent toujours
Que l’on n’a rien sans rien
Qu’il faut beaucoup semer
Pour un peu récolter
Moi j’ai rien dans les poches
Moi j’ai rien dans les mains
Mais comment voulez-vous
Que je gagne des sous ?

C’est en cornant qu’on devient cornichon
En se perchant qu’on devient percheron

Mais pour gagner des sous,

C’est en rêvant qu’on devient réveillon
En se mouchant qu’on devient moucheron

Mais pour gagner des sous,

Prodigues en paroles,
Tous les gens m’ont dit
Qu’il faut le pratiquer
Pour savoir son metier
Moi j’ai pas fait d’école
Et je n’ai rien appris
Mais comment voulez-vous
Que je gagne des sous ?

C’est en collant qu’on devient collation
En maquillant qu’on devient maquignon

Mais pour gagner des sous,

C’est en aidant qu’on devient édredon
En guérissant qu’on devient guéridon

Mais pour gagner des sous,
Mais pour gagner des sous
Bon sang, comment fait-on ?"