samedi 29 janvier 2011

Derwent

D'abord j'ai reçu une boîte d'"Artist" pour mon anniversaire..
Ce fût pour moi la découverte des meilleurs crayons que j'aie jamais utilisés..



 
Ensuite, à Noël, ma petite sœur m'a offert des "coloursoft"
Millardedjou (comme on dit à Tournai) ! c'était encore mieux que les "artist"!!!
C'est doux, crémeux, ça couvre parfaitement bien le papier...

Ayant reçu une pub "derwent" avec la boîte de "coloursoft", j'ai eu envie d'avoir aussi quelques "inktens" .
Là, je ne vous cacherai pas pourtant que j'ai été un peu déçue .
Après l'éblouissement des "coloursoft", inktens, avec son petit trait sec et sa couleur moins chaleureuse, laisse la coloriste sur sa faim..



 
Depuis quelques temps, la nuit, dans mes rêves les plus fous, je voyais aussi les "drawing" me faire de l'œil.
Mon chéri d'amour a eu le grand tort d'emmener sa petite femme dépensière et déraisonnable au paradis du matériel d'art et badaboum....j'ai évidemment craqué pour 8 drawing.
Oufti !!! (comme on dit à Liège)
Je viens de tester mes drawing et c'est encore mieux que les "coloursoft "!
Potverdom !!! (comme on dit à Bruxelles)
Il faudra que j'aie toute la gamme !


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Encre de chine


Mon chéri d'amour m'avait dit, il y a quelques jours : "Et si tu essayais l'encre de chine ?"
Alors, cet après-midi, il m'a emmenée dans un grand magasin de matériel d'art (une espèce de paradis où je pourrais rester des heures) et nous avons acheté le matos...
Sitôt rentrée, sitôt au boulot...
J'ai pris pour exemple un portrait réalisé par une artiste de talent , Stéphanie Ledoux
et j'ai enchaîné les traits..
E là, whaou !!!The révélation !!!
La plume gratte délicieusement le papier , le trait est fin, noir, précis...
Le bonheur!
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jeudi 27 janvier 2011

Gouvernement et si on suivait la voie du Tao

On l'a bien compris, rien ne marche...: exterminateur, entraîneur, agitateur, manipulateur, crâneur, oppresseur...
On a beau explorer tout notre très riche patrimoine de mots en eur...rien ne va.

Que dirait donc Lao-Tseu en pareille situation ?

Et bien, il donnerait sa petite formule magique habituelle..
.
On ne fait plus rien !

Eh oui, on rentre chacun chez soi, on s'assied, on se repose, on expédie vite fait les affaires courantes, on garde le silence surtout ,on ne parle plus de rien , on n'y pense même plus et on laisse le Tao (ou la vie ) tranquillement nous donner la solution qui ,à n'en pas douter, viendra d'elle-même sans effort et sera parfaite...

Mais nous, les Belges, sommes nous prêts pour les idées avant-gardistes ( et reposantes) de ce bon vieux Lao ?
J'ai des doutes.

Justine Hénin et ses victoires

Justine a demandé qu'on la laisse tranquille quelques jours car la blessure est énorme et il faut qu'elle accuse le coup..
En effet, la blessure n'est pas celle que l'on croit.
Non, il ne s'agit pas de son coude (qui s'en remettra) mais bien de son ego..
Voilà de nombreuses années qu'il était chouchouté, porté aux nues cet ego et le voilà blessé, touché à mort...
Deux possibilités s'offrent à Justine .
Soit elle ne supportera pas cette blessure essentielle et elle passera le reste de sa vie entre regrets, souvenirs, dépressions, amertume et mal de vivre.
Soit, elle aura tôt fait de tuer le mourant et tous les bonheurs demeureront possibles..
Ce serait sa plus belle victoire. 

Laissons-la réfléchir

dimanche 23 janvier 2011

Le cahier à couverture rouge



Le cahier à couverture rouge
J'ai sorti mon cahier à couverture rouge de mon grand sac pour écrire mon amour.
Non pas pour t'écrire, mon amour car je ne t'ai jamais écrit mon amour.
Mais il fallait enfin que j'écrive cet amour, celui que j'avais gardé tout au fond de moi
Comme une blessure intime et secrète jamais refermée...


Mon amour est apparu brutalement un jour de septembre.
Il a frappé ma jeunesse, mon innocence, mon ignorance.
Car je ne savais rien de l'amour, du temps ,du manque, de la souffrance.
Nous nous sommes croisés sur un pont et tu m'as regardée...


Ton regard , c'était un poignard.
En un instant et pour l'éternité,
Tout m'a été donné
L'amour, le temps, le manque et puis la souffrance...


Je l'ignorais alors mais c'était surtout elle que tu étais venu m'apprendre.
C'était ta mission, ta raison d'être sur ce pont.
Grâce à toi, mon amour, depuis ce jour-là et pour toujours,
Plus aucune souffrance ne m'est étrangère.....


A petit pas, jour après jour, j'en ai fait le tour.
Mais, grâce à toi aussi mon amour,
Sur la dernière page de mon cahier à couverture rouge,
Je suis capable d'écrire ce mot:
Compassion.


Catherine


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Le général majeur




Le général majeur.


Je suis morte ce matin et mon corps gît inanimé au fonds du trou noir où tu l'as laissé.
Toi le Général-Majeur, tu as ordonné à ton soldat plume de tirer sur moi à bout portant.
J'ai perdu la lumière et j'ai été projetée hors de la spirale du temps.


Quelque chose d'étrange s'est produit alors pour donner le change.
Quelqu'un que je ne connais pas, a pris ma place et mon apparence.
Quelqu'un qui, dans ma vie, s'est installé, qui s'applique à me ressembler.


Elle n'est pourtant qu'une ombre sans âme, usurpatrice d'identité,
Mais elle joue si bien mon rôle que personne ne l'a remarqué.
Combien de temps cela va-t-il durer avant que ton crime ne soit démasqué?


Catherine

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Les droits de la femme

Je dessine maintenant les illustrations pour mes anciens textes que l'on trouve sur je crie-j'écris



Le procès





C'est comme ça qu'on perd un procès
Celui qu'on vous fait, pauvres femmes
Sans vous entendre, sans vous comprendre,
Sans vous aimer, sans vous respecter,
Quand, dans la volonté de l'homme,
Vous êtes anéanties, aliénées.


Quand, pour lui, vous vous transformez,
En poupées de chiffons à déshabiller,
A surveiller, à contrôler, à bâillonner,
Négligeant vos besoins, acceptant la vie,
Seulement celle qu'on vous fait, pauvres femmes
C'est comme ça qu'on perd un procès.


Catherine
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Le dernier homme sur la terre

samedi 22 janvier 2011

Le fumier de Cayauval...






Tout d'abord parce qu'ils sont beaux et qu'ils sont appréciés par les vrais connaisseurs, par les artistes même, quand il en vient. La gamme des tonalités en est splendide qui va de l'or bruni des pailles pourrissantes à la feuille morte, au vieux havane, à la bure, aux rondeurs cuivrées du crottin neuf.
Les Cayauvalois en savent, des artistes, qui ont planté leur chevalet devant la butte fumante et ruisselante et qui en ont tiré la plus jolie des images parce que, pour fond, ils ont donné au fumier une vieille façade grise, qu'ils l'ont égayé de poules blanches, de poules noires, d'un coq gaulois, d'un semis de moineaux voletants. Et au
premier plan, ils ont peint une belle flaque mordorée où le ciel se reflétait en nuances crépusculaires. Du coup, les gens ont aimé leurs fumiers d'un cœur rénové par la découverte du beau. Ils n'y avaient jamais vu que l'utile, le fertilisant, le nourricier. Ils se sont surpris, parfois, à contempler rêveusement le reflet de leur maison, la lente procession des nuages d'argent et leur propre face aussi dans la flaque de purin, cette merveille qui a la couleur du carabe doré et dont la senteur éclaircit les idées et même dégrise parce qu'elle est celle de l'ammoniaque.
Et quel parfait tableau des fortunes rurales que ces fumiers!
L'homme du fisc en quête d'indices et qui saurait bien son métier y trouverait les éléments complets pour une exacte imposition. Fumier du pauvre nanti d'une seule vache et d'un vieux baudet, fumier de la veuve qui tire un profit illusoire de deux chèvres et d'un clapier. Ces fumiers-là sont touchants comme l'humilité, la détresse qui se refuse à mendier, le courage qui lutte, la dignité dans le malheur. Ils sont faits, ces pauvres fumiers, de quelques fougères et de hautes graminées cueillies au fond de bois lointains. Ils évoquent la pauvre vieille chaussée de bottines d'homme et qui pousse la brouette trop lourde dans le raidillon raboteux. Pour ce qu'ils représentent de silencieuse tristesse et de vaillante indigence, ces fumiers-là méritent un coup de chapeau.
Il y a, pour finir, "le" fumier, l'opulent, l'inégalable, le triomphant, celui de la cense. Au milieu de la cour rectangulaire de la grande ferme, celui-là est vaste, orgueilleux, ostentatoire. Lorsqu'à l'automne, on l'évacue vers les champs, il faut trois hommes, trois jours entiers et six chevaux pour l'épuiser et, l'affaire terminée, les gamins viennent contempler la fosse vide comme s'ils contemplaient un abîme. L'hiver, la flaque adjacente, grande comme un étang, leur fait une belle glissoire. Une fois, la glace a cédé. L'un des moutards est sorti du bain trempé comme une serpillère. Sa mère, d'abord angoissée, puis désolée, puis furieuse, a tordu les linges de son héritier au-dessus d'un carré de poireaux. Et quelques mois plus tard, l'aventure oubliée, le père l'a rappelée en reprochant au gamin:
"Tins qui t'asteus d'dins, t'aureus pu z'è prinde ène bètchie di pus...Dji n'ai jamais yeû des si bias porias!"
Arthur Masson

mercredi 19 janvier 2011

Ce que la vie voulait de moi en dix mots

S'il n'y avait eu ces chemins de tristesses et d'hivers
Ces parcours blessés d'amour, de tendresse effacées
Ces fleuves où coule l'eau gorgée du sel de l 'amer
Ces vacances sans détente de mon âme crispée

Serai je devenue moi, t'aurai-je rencontré toi?

Mais tu es venu ,  j'ai vu la beauté de ta douceur
Tu as insufflé l'énergie du feu dans mon cœur
Tu as brisé le cristal de ma souffrance .
Par toi, je retrouve le chant de l'enfance .

Maintenant, je sais ce que la vie voulait de moi.



Il s'agit d'un jeu d'écriture que j'ai trouvé sur le blog de Lilou.
Il fallait enserrer 10  mots dans un texte : tendresse-sel-vie-détente-vacances-beauté-chemin-eau-énergie-amour.

Responsable à jamais

mardi 18 janvier 2011

Guérir prend du temps, guérir se fait seule


Regarde, petite
 Regarde ce soir
La mer est calme
Regarde petite
Il faut guérir
Regarde
Tu oublieras...
Regarde petite
On te pardonnera..

Ce texte fait suite à la comptine d'une autre vie  écrite ici :
http://jecrie-jecris.blogspot.com/2010/01/comptine-dune-autre-vie.html



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Méditation sur la banquise

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Un poème taoïste

La Voie Suprême n’est pas difficile

Si seulement vous ne sélectionnez pas et ne choisissez pas.

Gardez-vous d’aimer et de haïr,

Et vous comprendrez clairement.

Écartez-vous d’un seul cheveu,

Et vous voilà aussi éloigné que ciel et terre.

Si vous voulez qu’apparaisse la Voie,

Ne soyez ni pour ni contre.

Le pour et le contre s’opposant –

Voilà la maladie de l’esprit.

Sans réaliser le principe mystérieux

Il est vain de pratiquer la quiétude.

La Voie est aussi parfaite qu’un grand espace,

Sans manque, sans excédent.

Tant d’emprise et de rejet

Vous empêchent de l’atteindre.

Ne poursuivez pas une existence conditionnée ;

Ne souffrez pas dans l’acceptation du vide.

Au sein de l’unité, de l’égalité,

La confusion s’efface d’elle-même.

Cessez toute activité et revenez au calme,

Et ce calme sera plus actif encore.

Stagnant dans la dualité,

Comment reconnaîtrez-vous l’unité ?

Si vous ne pénétrez pas l’unité,

Tout endroit perdra sa fonction.

Bannissez l’existence et vous tombez dans l’existence ;

Poursuivez la vacuité et vous y tournerez le dos.

La parole et la pensée excessives

Vous gardent de l’harmonie avec la Voie.

Sabrez dans la parole et la pensée,

Et il sera nul endroit que vous ne saurez pénétrer.

Revenez à la racine pour atteindre le principe ;

Recherchez l’éveil pour le perdre.

Un seul moment de retournement de la lumière

Est plus grand que la vacuité d’avant.

La vacuité d’avant est transformée ;

Ce n’était que le produit d’une perception bercée d’illusions.

Nul besoin de rechercher le vrai ;

Il suffit d’anéantir vos perceptions.

N’endurez pas les points de vue dualistes,

Prenez garde à ne point les rechercher.

Dès que se présentent le bien, le mal,

L’esprit s’éparpille et se perd.

Deux provient d’un,

Et pourtant il ne peut conserver l’Un.

Lorsqu’un esprit ne prend pas son envol,

Une myriade de dharmas demeure sans effet.

Sans défaut, sans dharma,

Nul envol, nul esprit.

Aveugle au fin et au vulgaire,

Comment saurait-il y avoir de parti pris ?

La Grande Voie est large,

Ni facile, ni difficile.

Avec des vues bornées ou des doutes,

La précipitation vous ralentira.

Vous y attachant, vous perdrez le sens de la mesure ;

L’esprit s’engagera sur une fausse route.

Lâchez prise et soyez spontané,

Par-delà les allers, les arrêts.

Accordez-vous à la nature, unissez-vous à la Voie,

Vagabondez à loisir, sans tracas.

Limité par les pensées, vous vous égarez du réel ;

Et sombrer dans la stupeur est tout aussi mauvais.

Il n’est point bon de fatiguer l’esprit,

Pourquoi alterner entre aversion et affection ?

Si vous désirez pénétrer dans l’unique véhicule,

Ne soyez pas rebuté par le monde des sens.

Sans aversion pour le monde des sens,

Vous ne ferez qu’un avec le véritable éveil.

Le sage n’a pas de motivations ;

Seuls les fous se réduisent eux-mêmes à l’esclavage.

Tel dharma n’est point différent de tel autre.

L’esprit bercé d’illusions s’accroche à tout ce qu’il désire.

User de l’esprit pour cultiver l’esprit –

N’est-ce pas là une grave erreur ?

L’esprit erroné engendre tranquillité et confusion ;

En l’éveil, il n’est plus de préférences ni d’antipathie.

La dualité de chaque chose

Découle de fausses discriminations.

Un rêve, une illusion, une fleur dans le ciel –

Mais pourquoi donc tenter de les saisir ?

Le gain et la perte, le bien et le mauvais –

Débarrassez-vous d’eux, tous à la fois.

Si vos yeux ne se closent pas dans le sommeil,

Tout rêve s’éteindra de lui-même.

Si l’esprit ne discrimine point,

Tout dharma est d’une même identicité.

L’essence d’une seule identicité est profonde ;

Immobile, le conditionné est oublié.

Considérez tous les dharmas comme égaux,

Et vous retournerez aux choses telles qu’elles sont.

Dès que le sujet disparaît,

Il ne saurait y avoir ni mesure ni comparaison.

Cessez toute activité et il n’y a pas d’activité ;

Quand l’activité cesse, il n’y a pas de repos.

Puisque deux ne peut être établi,

Comment peut-il y avoir un ?

Dans l’Ultime,

Règles et normes n’existent point.

Développez un esprit d’équanimité,

Et toute action se dissipera.

Les doutes anxieux s’effacent en totalité.

La bonne foi est faite de droiture.

Rien ne traîne derrière,

On ne peut se souvenir de rien.

Vif et vide, fonctionnant de manière naturelle,

L’esprit ne se donne pas de mal.

Ce n’est pas l’endroit pour penser,

Réfractaire qu’il est aux pensées et aux émotions.

Dans le Royaume du Dharma réside la véritable identicité,

Et il n’y est ni autre, ni moi.

S’accorder à elle est d’une importance vitale ;

Se référer au « non-deux » suffit.

Dans le non-deux, toute chose est en unité ;

Rien ne saurait être exclus.

Les sages, toujours occupant les dix directions,

Pénètrent tous ce principe.

Ce principe ni connaît ni hâte ni lenteur –

Une pensée pour dix mille ans.

Demeurant à nulle part et cependant partout,

Les dix directions se tiennent droit devant vous.

Le petit est pareil au grand

Dans le royaume sans l’illusions.

Le grand est pareil au petit ;

Nulle frontière n’est visible.

L’existence est précisément la vacuité ;

La vacuité est précisément l’existence.

S’il n’en était pas ainsi,

Il ne vaudrait rien de la préserver.

Un est tout ;

Tout est un.

Si vous ne pouvez être ainsi,

Pourquoi vous inquiétez-vous de ne pas terminer ?

La confiance et l’esprit ne sont pas deux,

La non-dualité est la confiance en l’esprit.

La voie des mots est avortée,

Il n’est plus de passé, d’avenir, ni de présent.



Source: http://www.taoism.net

lundi 17 janvier 2011

La meilleure vidéo du moment sur You tube!!!!

 

C’est mon chéri en pleine action pour ramener son corbillard à la maison…

samedi 15 janvier 2011

Un photographe que j'aime bien

Ses photographies apocalyptiques sont un peu sombres parce qu'elles parlent d'une certaine déchéance de notre société et elles ont un goût de fin de notre monde et en même temps, on y voit la vie reprendre le dessus...parce que la vie se fout pas mal de nos déchéances , de nos combats petits ou grands, de nos victoires et de nos pertes...
La vie , elle va

Bref, j'aime bien ça...http://www.lorinix.com/

vendredi 14 janvier 2011

Une question....

Parfois je suis étonnée...
Je constate
Dans les groupes (professionnels ou autre), il y a des clans qui se forment .
L'un s'allie avec l'autre(où les uns avec les autres)  et ensemble , ils critiquent (ou se moquent d') un troisième qui s'est allié avec un quatrième... Et ainsi de suite..
Dans les groupes donc, des sous-groupes se forment ...les bons d'un côté, les méchants de l'autre, les beaux d'un côté, les vilains de l'autre...
Quand on est nouveau (ou nouvelle) et que l'on arrive dans le groupe, on est observé...
Fera-t-on partie des beaux ou des méchants ?
On fait aussi parfois l'objet de manipulations ou de chantages "pseudo-affectif " afin d'être absorbé(e) par l'un ou l'autre des sous-groupes....
La situation est parfois assez tendue. On est mis dans la confidence par les uns, mis au courant des pratiques  et des travers des autres...Une toile très étonnante de relations humaines plus ou moins tordues apparaît peu à peu aux yeux du nouveau (ou de la nouvelle, en l'occurrence) venu(e).

Une question se pose à moi...
Admettons que la nouvelle en question soit légèrement inadaptée ...qu'elle s'abstienne de prendre parti pour l'un ou pour l'autre, qu'elle s'abstienne de faire des commentaires positifs ou négatifs sur les uns ou sur les autres.
Ou même plus grave qu'elle  soit carrément à l'ouest et qu'elle soit tout à fait capable de s'abstenir de (seulement)  penser quoique ce soit à propos des uns ou des autres ..
Que va-t-il advenir d'elle ?
Le scénario le plus probable selon moi, c'est qu'elle sera mise à l'écart de tous groupes ou sous-groupes et sera renvoyée dans le silence de son ouest natal...
Mais je peux me tromper...

mercredi 12 janvier 2011

Bart de Wever dans 150 ans

Et dans 150 ans , on s'en souviendra pas
De ce type qui nous baise, de ce gros cochon gras
Qui tremble tellement pour son  petit "moi"
Qu'il veut chasser un roi et couper son pays en trois
Il a peur  de n'être rien  de plus qu'un oiseau sur une croix
Alors  pour qu'on l'oublie pas, il se barde de gras,
Et de la Flandre, il veux  être le roi...

Mais dans 150 ans, on y pensera même pas..
On vivra dans un royaume ou dans n'importe quoi
De toutes façons, on s'en souviendra pas
Il ne restera rien de nous pas plus que de  ce gars
Finir tous dans la terre
mon Dieu , quelle déconvenue...
Allez levons nos bières à cet oiseau de proie
Dans 150 ans, on s'en souviendra pas.

"Inspiré de la chanson de Raphaël Haroche"

samedi 8 janvier 2011

J'ai appris un truc reposant

Puisque j'en suis à avouer ma paresse grasse, il faut que je vous dise....J'ai appris un truc très reposant.

Je constate ce qui m'entoure et je ne me pose plus de questions sur le comment et le pourquoi des choses et je ne donne plus d'avis ni de conseils...
Je m'explique..

Avant quand quelqu'un me confiait ses soucis , je me demandais toujours pourquoi et comment il en était arrivé là... Là-dessus, après réflexions profondes et fatigantes,  je donnais un avis éclairé sur la question et des conseils avisés...
Un jour, j'ai essayé quelque chose...Quelqu'un m'a confié ses soucis , je l'ai écouté très attentivement et j'ai laissé mon esprit et ma langue au repos...
Eh bien vous savez quoi.....ça donne exactement le même résultat...
Depuis , j'économise mon énergie qui ne me sert plus qu'à régler promptement mes propres problèmes...

Société de l'effort

Un effort
pour redresser cette crise financière
pour faire vivre son couple
pour sauver son couple
pour maintenir le désir
pour entretenir ses relations
pour se créer des amitiés
pour sortir de chez soi
pour rentrer dans son pantalon après les fêtes
pour arriver à sauver la Belgique
pour vivre avec les autres
pour agir avec solidarité
pour sauver la planète
pour économiser l'énergie
pour le dialogue nord-sud
pour réduire les gaz à effet de serre
pour maintenir les pensions
pour sauver les espèces en voie de disparition...

Quand on ouvre n'importe quel journal , le taux d'"effort à faire" par page est impressionnant.
Boudjou!!!  J'en suis épuisée rien que de le lire!!
L'effort, ça doit être un truc qui boutse la vente des journaux ou l'audimat, c'est pas possible autrement...

Moi, parfois , je me pose une question : "Est-ce que ça marche tous ces efforts?

Et pire, quand j'ai la flemme , je me dis : Et si on n'en faisait pas d'effort, on en serait où ? Est ce que le monde tournerait plus mal?

Et puisque ce blog n'est pratiquement lu par personne ou presque , je vais lui confier ce secret...
Moi-même, j'en fais pas des masses.... des efforts...mais bon, je suis un peu inadaptée..

vendredi 7 janvier 2011

Chroniques de l'enfance , 17 h

 De 16 à 18h , Loïc est inscrit à l'école des devoirs, une école des devoirs de luxe.
Il dispose d'une "aide pédagogique (instit)" particulière pour faire ses devoirs et apprendre ses leçons
Il a droit à ce régime de faveur parce qu'un psy l'a diagnostiqué "hyperactif et victime de troubles de l'attention".
En réalité , sa mère est soulagée car il devenait absolument impossible de le "tenir" à la maison.
A l'école, les instits le surnomment "no limit". Loic n'obéit à rien ni à personne et l'adjectif qui le qualifie le mieux est" insupportable".
Il est presque 17h et son "aide pédagogique" n'a pas encore réussi à l'asseoir à la table de travail.
Il court et hurle dans le couloir après avoir allumé tous les robinets des toilettes ..

Il est 17h . La lumière baisse doucement sur le Causse et dans une demi-heure Julien va rentrer le troupeau .
Il lui reste une petite demi-heure pour assembler toutes les pierres qu'il a ramassées cet après-midi . Julien a un secret. Il s'entraîne à construire un mur de Lauzes . Il y a quelques mois, il a vu son beau-père en construire un le long de la falaise et depuis ce temps-là, il est fasciné par cet assemblage savant des pierres plates du Causse.Il a bien l'intention de se construire lui-même sa propre caselle . Il l'imagine déjà ronde et belle . Elle sera sa maison à lui tout seul... Mais il faut rentrer maintenant sinon la mère ne sera pas contente. Il doit encore nourrir les lapins et descendre chercher l'eau au puits pour la basse-cour.

Rutile

Elle me dit qu'un cristal lui venait à l'esprit ...
RUTILE
Rutile est un dioxyde de titane avec des traces de fer .
Il se mélange à d'autres cristaux et apparaît (dans le quartz par exemple) sous la forme de filaments dorés appelés les "cheveux de Vénus ".
Si on regarde au travers d'un Rutile (suffisamment grand ) un rouge intense peut apparaître.


Quartz rutilé
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mercredi 5 janvier 2011

Dessiner



D'abord il y a le choix du papier..
Celui avec le gros grain, le grain moyen ou le lisse
Le papier à croquis, le papier à aquarelle
Le papier épais ou le papier fin
Le papier blanc ou le "recyclé" (couleur crème)
Déjà , c'est un plaisir que de choisir le papier..

Ensuite il y a les crayons..
Oh que j'aime les crayons!
La forme, l'étui , toute la gamme des couleurs, les textures...
En matière de crayons, j'ai des goûts de luxe!
J'ai un gros faible pour les "Derwent"
Il y a les "studio" pour le petit dessin basique vite fait
Il y les "artists" pour un travail plus soigné plus nuancé..
Et puis les "coloursoft" (mes préférés) gras, doux, tendres,couleur "pastel"
J'aime bien aussi souligner le trait avec les  "inktense"
Je sens que je vais aussi bientôt craquer pour les "terracotta " de la mode écolo..
Je mets un peu de tout sur la petite table du salon
Et c'est parti...
Calée avec un bon coussin dans le fauteuil, mon carnet sur les genoux, la télé ou la musique en bruit de fond,
Je mets mes pensées en mode "pause" et je laisse les crayons aller sans savoir où ils vont m'emmener..
Ou plutôt si je sais..
Au pays du plaisir (parfois j'en bave, si, si c'est vrai...)où le rose, le jaune, le orange, le brun ,le vert , le bleu s'étalent, se confondent, se complètent, se contrastent
se marient
Pour le meilleur
Ou pour le pire...(rires)


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Chroniques de l'enfance : Loïc et Julien, il est 16 h

Loïc, 8 ans ,  jette violemment son cartable sur le sol et soupire:" 'encore ces fichus devoirs à faire, j'en ai marre, fais chi...la maîtresse ! J'en ai rien à cirer de la conjugaison au futur simple...10 verbes en plus! elle est folle celle-là, elle croît que j'ai que ça à faire!

Julien, 8ans, assis sous le chêne, regarde ses chèvres et son bouc brouter l'herbe rare du Causse. Il somnole  car levé avec le soleil, harassé de travail,  il est si fatigué!..Il rêve à l'école...à ces enfants, les plus riches du village qui la fréquentent tous les jours. Lui , il essaie parfois de déchiffrer l'almanach de sa mère, unique livre de la maison. Les copains du village avec qui il joue parfois le dimanche après la messe, lui ont appris le A, le O, le R... et un jour, l'instituteur, monté par hasard sur le Causse, un été, lui a montré un livre rempli d'images et de phrases qu'il aimerait bien déchiffrer.
L'instituteur a insisté pour qu'il vienne à l'école, au moins de temps en temps, en matinée, mais sa mère ne veut pas.
Il faut dire que le travail ne manque pas ici et on a bien besoin de ses bras..

mardi 4 janvier 2011

Ailleurs le monde vit ailleurs mais nous, nous vivons l’âme en coeur

 

 

A peine tu m’avais entrevue, déjà tu m’avais reconnue

A peine tu m’avais souri, déjà je t’avais choisi.

Comme me font, me laissent et me défont les temps

 

“Mais si vous m'appeliez un de ces temps prochains
Pour parler un instant aux croix de nos chemins
J'ai changé, sachez-le, mais je suis comme avant
Comme me font, me laissent et me défont les temps”