J'ai longtemps pensé que le suicide n'était qu'une forme de couardise, une sorte de "courage , fuyons" devant les difficultés naturelles de la vie .
Inutile de dire que je n'avais pas de compassion spontanée pour les suicidés qui fuyaient leurs problèmes plutôt que d'avoir le courage de les régler.
Et puis, j'ai appris que des tas de problèmes dans le cerveau (manque de magnésium, combinaisons chimiques malheureuses, abbération neuronale ) pouvaient contraindre quelqu'un à se diriger vers la mort plutôt que vers la vie....déficits chimique et biologique plutôt que faiblesse psychologique..
2 commentaires:
Mon Dieu Catherine!
Je ne jugerai jamais quelqu'un qui a essayé. Ni de dirai du mal de lui s'il a réussi.
La mort a ça de terrible qu'elle peut paraître la seule solution. Lors écouter, donner la main ...ce que ça peut être important! Ne pas négliger surtout les mots de l'autre.
Etre des humains.
Tu as raison Arthi, je suis dure..
Ce n'est pas que je juge mais je ne compatis pas au renoncement. Celui qui préfère retourner au bercail plutôt que d'affronter les difficultés de la vie a bien moins besoin de ma main tendue que celui qui décidera de rester en vie pour affronter ses difficultés..
Il est vrai aussi que pour moi, la mort n'a pas ce caractère tragique qu'on lui prête..Pour moi, ce n'est qu'un changement d'état.
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