vendredi 14 janvier 2011

Une question....

Parfois je suis étonnée...
Je constate
Dans les groupes (professionnels ou autre), il y a des clans qui se forment .
L'un s'allie avec l'autre(où les uns avec les autres)  et ensemble , ils critiquent (ou se moquent d') un troisième qui s'est allié avec un quatrième... Et ainsi de suite..
Dans les groupes donc, des sous-groupes se forment ...les bons d'un côté, les méchants de l'autre, les beaux d'un côté, les vilains de l'autre...
Quand on est nouveau (ou nouvelle) et que l'on arrive dans le groupe, on est observé...
Fera-t-on partie des beaux ou des méchants ?
On fait aussi parfois l'objet de manipulations ou de chantages "pseudo-affectif " afin d'être absorbé(e) par l'un ou l'autre des sous-groupes....
La situation est parfois assez tendue. On est mis dans la confidence par les uns, mis au courant des pratiques  et des travers des autres...Une toile très étonnante de relations humaines plus ou moins tordues apparaît peu à peu aux yeux du nouveau (ou de la nouvelle, en l'occurrence) venu(e).

Une question se pose à moi...
Admettons que la nouvelle en question soit légèrement inadaptée ...qu'elle s'abstienne de prendre parti pour l'un ou pour l'autre, qu'elle s'abstienne de faire des commentaires positifs ou négatifs sur les uns ou sur les autres.
Ou même plus grave qu'elle  soit carrément à l'ouest et qu'elle soit tout à fait capable de s'abstenir de (seulement)  penser quoique ce soit à propos des uns ou des autres ..
Que va-t-il advenir d'elle ?
Le scénario le plus probable selon moi, c'est qu'elle sera mise à l'écart de tous groupes ou sous-groupes et sera renvoyée dans le silence de son ouest natal...
Mais je peux me tromper...

7 commentaires:

Jean-Marc a dit…

Elle peut s'isoler (être isolée) ou développer d'autres relations (différentes de celle que les deux groupes entretiennent entre eux) avec chacun des deux groupes.

Un petit exemple pour caricaturer : considérons que flamands et wallons ne s’entendent pas entre eux (ce qui n’est pas nécessairement le cas, mais soit). Je suis un francophone qui habite en Flandre depuis sa naissance. Certains wallons me considèrent comme un flamand, tandis que la plupart des flamands ne me reconnaissent pas comme l’un des leurs. Mais je peux entretenir avec chacun de ces groupes des relations qui sont différentes de celles qu’ils entretiennent entre eux. Et bien sûr, je ne prends pas position dans leurs querelles.

Un exemple un peu con mais qui m’est prêté par l’actualité.

Jean-Marc a dit…

En fait, « être un troisième homme » (interagir simultanément avec deux groupes qui sont en conflit entre eux) est une situation un peu inconfortable (instable) car elle requiert sans cesse d’inventer de nouvelles formes de relation.

Un peu le dilemme du prisonnier.

catherine a dit…

@Jean-Marc
Je pense que la solution la plus confortable c'est d'être soi-même au jour le jour..de toute façon, on est jamais totalement quelque chose. Moi, je ne me sens ni wallonne, ni flamande ni même belge..je me sens juste Catherine et encore ! une Catherine qui fluctue au jour le jour, à chaque instant ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre...
C'est à la fois instable et confortable pour soi..
Une espèce de bois flotté que charrie le courant...

Adrienne a dit…

je crois qu'elle a tort dans sa vision des choses ;-)
je crois que dans les commentaires vous êtes tous les deux plus près de la réalité ;-)

catherine a dit…

@Adrienne
Tort ou raison, si c'est sa vision des choses, cela devient le monde dans lequel elle vit.
Je suis devenue peu à peu convaincue que nos pensées fabriquent en grande partie la réalité dans laquelle nous vivons...

Adrienne a dit…

là je te suis ;-)

Lilou a dit…

Tout dépend de l'intensité des "mots d'ordre" mis dans la relation au groupe.
Si celui ci représente pour l'ensemble des participans l'unique modèle de survie , alors celui qui affiche ouvertement sa non appartenance à aucun groupe peut être considéré comme menaçant pour l'ensemble et mis à l'écart par sécurité.
Par contre la troisième voie dont parle Jan Marc est celle qui ouvre aux "possibles", elle supose une grande souplesse et du recul pour agir sans agir comme il est habituel de faire ( ni pour, ni contre)vers ..Le meilleur .