mardi 27 avril 2010

Mesure

C'est à la mesure d'un bonheur naissant que je m'aperçois de l'ampleur de mes souffrances passées.
Je prends aussi mesure de la nécessité de reconstruction.

Pendant longtemps, je n'ai pas eu la conscience de l'ampleur des dégâts car on s'habitue à la maltraitance et on finit par la trouver normale ou presque.

4 commentaires:

Adrienne a dit…

tout à fait vrai...
de tout coeur avec toi pour la suite de l'histoire, celle que tu écriras toi-même :-)

catherine a dit…

Merci Adrienne!

Jean-Marc a dit…

Tout ce qu'il y a à dégorger d'eau sale, de sable et de boue.

catherine a dit…

@Jean-Marc

Dans ma tête , ce sont plus des images de cicatrices sanglantes et douloureuses , de griffures, de larmes..
L'eau sale et la boue concernent plutôt mon attitude personnelle qui a autorisé cela pendant longtemps mais elles s'en sont allées le jour où j'ai changé.